Avril : “ l’illustration et le papier”
avec les Journées Européennes des Métiers d’Arts (JEMA) /
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“Création textile” (date non définie)
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Juin 2025: Sculptures céramique et photographies
“Premier en galerie” 1 céramiste en Juin
Dans le cadre de la Biennale de la céramique de Dieulefit
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“Artistes correspondants” (date non définie)
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Petit marché des créatifs :
Juillet/ aout /septembre
fin Nov au 31 Décembre 2024 /
5_ 6 _ 7 avril 2024/ Événement Journées Européennes des Métiers d’Arts (JEMA) / Dieulefit à la galerie Craft
8_9 septembre 2024 / Salon d’art à Lich / Allemagne
11 au 29 sept 2024 : Expo en soutien pour la paix (galerie Craft)
11 au 28 octobre : “Artistes de Dieulefit”
dans le cadre des 50 ans du Jumelage Lich /Dieulefit
20 Nov au 31 Décembre 2024 / Petit marché de la création
34 exposants.
Avril 2024 à la galerie Craft, Dieulefit
En 2023, pour répondre à l’invitation de la Biennale de la céramique , j’ai voulu proposer un projet d’exposition Sculptures.
Les 4 invités furent Audrey Ballacchino, Sarah Clotuche et Chloé Peytermann, et Inès Levézier : Nous nous sommes rencontrées à plusieurs reprises, dans leurs ateliers pour choisir les pièces à exposer. Nous avons réfléchi ensemble à l’installation de celles-ci, afin de créer une scénographie pour cette exposition.
Sur l’année 2023, 2 autres expositions , 1 participation au JEMA et 1 participation au festival Photo Marseille
Anna Puig Rosado au printemps avec une restitution d’ateliers photographiques sur les sujets autour de l’humain et la mémoire.
Tristan Zilberman, sur la photographie reportage, patrimoine architectural (un pont restauré) et le travail de cordiste.
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“Je suis née dans les Vosges, issue de parents qui tirent tous deux leurs origines de l’immigration italienne. Mon père est sicilien et j’ai souvent l’impression de ne tenir cette identité que par des restes. Un nom. Mon travail s’inspire largement de l’art populaire sicilien, il refait le trajet libre et fantasmé vers cet ailleurs.
La table est mon lieu de rencontre, le plan sur lequel tout se joue. S’y accolent la sculpture proche de l'objet utilitaire mis en situation d'absurdité, et l'objet domestique qui fait sculpture dans la composition globale de l'ensemble.
Et comme il est question d'héritage plus large, j'aime que la tradition fréquente les expressions plus contemporaines dans les formes, les émaux (le traditionnel temmoku côtoie l'aplat de couleur franche très plastique) et les techniques mixtes (tournage, modelage, estampage avec moules en plâtre...).
Les objets sont en porcelaine, ils évoquent aussi bien les objets de la table que ceux du cimetière. Ils sont des passeurs entre des espaces éloignés d'appétit et de répulsion. Ils questionnent les fonctions et les représentations : la confusion entre ce qui présente et ce qui est présenté, entre le contenant et le contenu qui se mêlent dans une profusion gourmande.
BIO/ Audrey Ballacchino est née en 1986. Elle vit et travaille dans la Drôme. Elle est diplômée de la formation céramiste de la maison de la Céramique à Dieulefit, diplomée de la formation traditionnelle de poterie CAP de tournage en céramique et DUT métiers du livre
L’œuvre de Sarah intrigue, autant par son étrangeté que par sa douceur.
Inspirée par une pensée animiste, le sujet du métissage et des origines est au coeur de sa réflexion artistique, questionnant la relation entre nos parts d’humanité et d’animalité.
Ses sculptures sont plus en lien avec le rituel et la magie qu'avec un concept ou une technicité. Il s'agit ici d'une célébration poétique, sans hiérarchie de genres, de notre appartenance intrinsèque à la fragile toile du Vivant. C'est un art-passerelle, un art qui rapproche humains, animaux, rêves, réalité, enfance, adulte, passé, futur...
BIO/ Sarah Clotuche est une artiste belge née en 1983. Sarah a obtenu une Licence en Arts-plastiques, visuels et de l’espace, Atelier Illustration, ESA Saint Luc, Bruxelles (2004), une spécialisation en Art-Thérapie à la HELB Bruxelles (2009), Belgique. En 2012, elle a intégré la formation longue "Céramiste" et en 2023 la "Spécialisation", dispensée par la Maison de la Céramique de Dieulefit, France. Depuis 2013, Sarah vit et travaille dans la Drôme.
Inès Levézier s’inspire de ce qui l’entoure. Ces sculptures naissent d’observations qui l’ont instinctivement menées à des formes minérales, l’aspect brut et un travail de terre nue. Ces recherches lui permettent d’explorer une variété de matières, riche de nuances et de textures qui se révèlent sous la métamorphose. De son travail surgit alors des reliefs où se joue un équilibre entre finesse et rudesse. Ayant la volonté de tisser des liens entre l’argile, la main et nos usages, elle tend à nous raconter ce monde minéral.
« Je propose alors un témoin du temps géologique, des traces qui perdurent, du temps qui passe, d’une mémoire et d’un dehors qui s’inscrit partout. »
Ces sculptures parlent d’un processus global qui passe par la récolte, le façonnage et un jeu de composition avec d’autres roches glânées. Sur ces vases et ces tasses, le grès est en mouvement, ici affleurant le sommet et là dégringolant la courbe.
Ces pièces dont la terre émerge d’un autre temps ou en porte l’empreinte, nous apparaissent alors comme finalement, solidement, ancrées dans le nôtre. À travers son travail, la céramiste nous invite à voir la construction et la rencontre entre une sensibilité abrupte et une matière vivante.
BIO/ Inès Levézier a obtenu un BTS Design Graphique à Lyon, en 2015. En 2019, elle réalise une année de formation au Centre International de Formation aux métiers d'art et de la céramique, l’EMA-CNIFOP à Saint-Amand-en-Puisaye. Depuis, elle vit et travaille dans la Drôme..
"L'année 2021 fût le théâtre d’un virage étonnant, pour moi la première, dans l’atelier. Ce fût un tournant vers une forme de figuration ou d’abstraction qui figure. Sont nés des personnages et des animaux, souvent chimériques, modelés rapidement, fruits d’un geste inspiré, dans une recherche de l’émotion fugace, du mouvement signifiant.
Des moments de tendresse, de doute, d’étrangeté, de promesse, sont comme figés dans la matité de l’émail. Dans ces petits objets paradoxaux, l’expression enfle dans l’épure ; l’attente est altière, sans être fière. L’émail est leur peau, la matière céramique est là dans tous ses pouvoirs, révélant la spontanéité du toucher, contenant la forme avec une douceur qui détient du temps.
Ces personnages nous regardent, issus d’un passé lointain, mais légendaire. Ils ont comme renoncé à notre monde bruyant. Ils attendent. La mélancolie se mue en appel."
BIO/Chloé Peytermann est née en 1982. Elle détient un CAP Tournage en Céramique, un BMA Métiers de la Céramique, et un diplôme HES de Designer Céramique.
Elle a été assistante au CERCCO , centre d’expérimentation et de réalisation en céramique contemporaine, de Septembre 2006 à Septembre 2009, à Genève.
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